Du concret chez nous en 20 mesures (lettre du député #3)

Chères Indriennes, chers Indriens,

La pandémie de Covid-19 nous frappe de plein fouet depuis près d’un an, comme partout dans le monde. Elle nous touche en plein cœur, puisqu’elle coûte la vie à un grand nombre de nos concitoyens.

Cette crise sanitaire qui s’impose à nous nécessite des mesures inédites, et parfois douloureuses. Depuis le début du premier con nement, les Français font preuve d’une résistance remarquable dans une épreuve sans précédent contemporain. Je remercie encore les personnels soignants mais aussi les agriculteurs, éleveurs, éboueurs, caissiers, policiers, pompiers, enseignants, routiers, maires, bénévoles… et toutes les personnes qui permettent au pays de soigner, guérir, manger, protéger et aider.

J’ai voté à l’Assemblée nationale les mesures de protection proposées par le gouvernement, en espérant être à la hauteur du mandat que vous m’avez con é. Voter ces mesures, et parfois des restrictions, a été une responsabilité de député mais un crève-cœur de citoyen. 2020 restera une année marquée par la gravité et la brutalité.

Les vaccins ouvrent l’espoir de jours meilleurs, et j’ai demandé en ce sens au gouvernement au début du mois de janvier d’accélérer le rythme. Celui-ci n’était pas satisfaisant, et je constate au moment où je rédige cette lettre que la gestion logistique des Agences Régionales de Santé (ARS) n’est pas à la hauteur. Ce que je reproche depuis des mois à ces officines déconnectées des réalités se vérifie encore.

À titre personnel, et quand cela sera mon tour, je me ferai vacciner. Les intentions de vaccination progressent, et nous devons collectivement continuer à convaincre.

Sur le plan économique, je sais les difficultés rencontrées par les commerçants, artisans, restaurateurs et plus globalement toutes les entreprises. A la crise sanitaire s’ajoute une crise économique mondiale. Je n’oublie pas la situation des acteurs du monde culturel qui font l’attractivité de nos communes, et celle des étudiants souvent plongés dans la précarité. Pour faire face et accompagner tous les pans de notre société, la France n’a pas cédé à son rôle d’amortisseur social. Dans le monde, peu de pays ont mobilisé de telles ressources pour ne laisser personne de côté. Vivre en France est une réelle chance que nous ne mesurons pas toujours.

Dans cette lettre qui intervient dans un contexte incertain, je souhaite vous présenter 20 mesures concrètes qui influent directement sur notre quotidien et sur la vie de notre territoire. L’action publique paraît parfois abstraite, et il est important de rapprocher ses résultats au plus près du terrain.

Comptez sur ma mobilisation pleine et active. Je ne doute pas qu’ensemble, nous y arriverons.

François Jolivet