Mes combats, nos victoires (lettre du député #4)

Chères Indriennes, chers Indriens,

En 2017, vous m’avez accordé votre confiance pour représenter l’Indre à l’Assemblée nationale. Depuis le début, nous affrontons ensemble des crises majeures. Si ces crises couvent depuis des années, vous attendez légitimement de votre député qu’il soit solide.

Il faut du courage politique pour affronter les vertiges de notre époque. Dans mon action, ma priorité est de protéger : protéger la tranquillité, protéger les plus démunies, protéger la santé et protéger les emplois.

Protéger la tranquillité. Il ne faut pas nier la réalité de l’insécurité qui prospère partout. Face à cela, et comme c’est le cas depuis 2017, nous devons continuer à donner aux forces de l’ordre les moyens d’assurer leurs missions. Nous devons aussi impliquer davantage tous les acteurs, particulièrement pour enrayer le fléau de la délinquance des mineurs : les parents, les services sociaux, les collectivités locales et la Justice.

Protéger les plus démunis. Au plus fort de la crise sanitaire, la France a été à la hauteur de son devoir fraternel : trêve hivernale prolongée, mise à l’abri des personnes fragiles, aide de solidarité versée à près de 550.000 jeunes précaires…

Protéger la santé. Depuis des mois, notre pays est à l’épreuve de la covid-19. Il a fallu gérer cette crise mondiale, livrée sans mode d’emploi. Je ne regrette aucun vote, y compris celui du passe sanitaire, même si je défends plutôt la vaccination obligatoire qui me semble être une solution plus juste et plus assumée. Oui, beaucoup de décisions ont été difficiles à prendre mais elles étaient nécessaires. J’en reviens donc à ma définition du courage politique : tenir le gouvernail en pleine tempête.

Protéger les emplois. Dans le sillage de la crise sanitaire, le « Quoi qu’il en coûte » a permis de protéger vos emplois. Peu de pays dans le monde ont fait ces choix : chômage partiel, fonds de solidarité, prêts garantis par l’État… Peu de pays ont mobilisé 100 milliards d’euros pour relancer l’économie. Si cette relance est visible, notamment dans l’Indre, nous devons encore affronter des difficultés dans certains secteurs.

Dans ce journal, je vous rends compte de mes combats, de nos victoires. Je veux vous montrer que je ne fais pas partie du décor de l’Assemblée, mais de celles et ceux qui œuvrent en son sein.

Comptez sur moi pour poursuivre le travail le temps qu’il faudra, sans résignation, et avec la réussite de l’Indre et de la France pour seul horizon.