Biographie

Député de l’Indre, rapporteur des crédits du logement et de l’hébergement d’urgence à l’Assemblée nationale.

Né à Châteauroux le 21 Mars 1966, François Jolivet est un enfant du Berry. Il est profondément attaché à son territoire, où il est élu depuis 1995. 

Il est diplômé d’une maîtrise de droit public obtenue à la faculté de Poitiers, titulaire d’un DESS de gestion à l’institut de gestion des grandes entreprises de Poitiers ainsi que d’un MASTERE de management du groupe de l’école supérieure de commerce de Bordeaux.

François Jolivet débute sa carrière professionnelle en 1990 comme assistant parlementaire du sénateur François Gerbaud.

En 1992, il rejoint les services du Conseil départemental de l’Indre où il exerce les fonctions de juriste auprès du directeur général des services.

Par la suite, il occupera le poste de Directeur Général de l’OPAC 36 (Office Public de l’Habitat, d’Aménagement et de Construction) à Châteauroux. Âgé de 30 ans, Il est alors le plus jeune directeur d’office de France.

En 2010, il rejoint le groupe ICF Habitat (groupe SNCF) où il prend la tête de la direction clientèle, avant de devenir directeur général d’ICF Habitat Novedis.

Le 28 avril 2016, François Jolivet est nommé directeur général d’ICF Habitat Atlantique.


Depuis 1995, un élu local profondément attaché à son territoire

Maire de la commune de Saint-Maur (près de 3.700 habitants) de 1995 à 2017, François Jolivet est aussi Vice-Président de la Communauté d’Agglomération Castelroussine de 2001 à 2017. Il a également exercé les fonctions de Conseiller régional entre 2004 et 2016.

Lors des élections législatives de 2017, Il est élu député de la première circonscription de l’Indre avec 70,42% des voix au second tour, face la candidate du Front National.

En écho à la loi du non-cumul des mandats, il quitte ses précédentes fonctions électorales et devient conseiller municipal de Saint-Maur et conseiller communautaire de la Communauté d’Agglomération Castelroussine (Chateauroux Métropole).

Depuis son élection, François Jolivet est un député mobilisé pour son territoire. Il porte d’importants dossiers relatifs au maintien de l’activité du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux, à la défense du monde agricole de l’Indre, à la reprise d’AR Industries…


“Je veux rendre à l’Indre tout ce que l’Indre m’a donné, ce territoire que j’aime et que je connais par cœur.”


La voix des territoires ruraux à l’Assemblée nationale

Depuis son élection, l’ambition de François Jolivet est de porter la voix de la ruralité au sein de la majorité, pour représenter cette France qui a le sentiment d’être abandonnée.

“Mon combat est de faire comprendre que ces territoires qui sont les nôtres méritent encore des gens qui puissent y vivre.”

Le 18 juin 2019, il fait à l’Assemblée nationale un discours fort en appelant à poursuivre et intensifier le déploiement du très haut débit dans les territoires et ainsi réduire cette fracture territoriale à l’heure du numérique. Il insiste sur le fait que le numérique et le haut débit sont aujourd’hui des outils indispensables dans les vies personnelles et professionnelles des Français, et que disposer d’une connexion internet et d’une téléphonie mobile de qualité, cela ne doit plus être un luxe mais un droit pour toutes et tous.

Il est également mobilisé sur les sujets de l’organisation territoriale. Dans une tribune au Figaro du 2 mars 2019, avec de nombreux collègues députés, il rappelle les échecs des lois NOTRE et MAPTAM et se prononce favorable à un nouveau mouvement de décentralisation accompagné d’une nécessaire déconcentration. En bref, il a la conviction que l’action publique n’est pas une affaire d’institution mais doit être au service des habitants.

En juillet 2019, à l’approche des élections pour le renouvellement des postes à responsabilités au sein du groupe LREM à l’Assemblée, François Jolivet se porte candidat à la présidence. Il se présente en duo paritaire, pour porter un projet novateur qui place les territoires au cœur des décisions. Il termine en 4ème position, sur les 6 candidatures déclarées.


Le maire au milieu du village : son engagement pour celles et ceux qui s’engagent

Maire pendant plus de 20 ans, François Jolivet s’est engagé en faveur de celles et ceux qui sont au plus près des besoins des habitants : les élus locaux.

“Difficile d’envisager un avenir commun… sans communes !”

Photo LCP © Émois & moi

En septembre 2019, à la suite d’un été marqué par le décès du Maire de Signes Jean-Mathieu Michel dans l’exercice de ses fonctions, il lance avec plus de 80 parlementaires l’appel “Touche pas à mon Maire !” – relayé dans de très nombreux médias.

Ce cri du cœur alerte sur le niveau insupportable des violences envers les élus et réaffirme haut et fort la nécessité de défendre la figure de l’élu local en général, et celle du maire en particulier.

Sur le plan politique, François Jolivet valorise le projet de loi “Engagement et proximité” présenté en octobre 2019 par le Ministre Sébastien Lecornu. Dans une interview publiée sur le site du mouvement “En Marche !”, il présente quelques mesures de ce texte qui visent à remettre la mairie au cœur de la vie des habitants et doter les élus de moyens d’action et de vraies protections.


François Jolivet : “monsieur logement” de l’Assemblée nationale

Peu après son élection en 2017, François Jolivet est désigné membre de la commission des finances. Il est nommé rapporteur spécial des crédits du Logement et de l’Hébergement d’urgence.

Le 2 novembre 2017, il présente son rapport du projet de loi finances 2018 sur la cohésion des territoires et la réforme du logement. Cité dans de nombreux médias nationaux, il est à l’origine de la « sortie de crise » de la baisse des APL qui paralysait les débats entre le gouvernement et les bailleurs sociaux.

L’objet du litige se trouvait dans l’article 52 de la loi de finances. Le texte prévoyait une réduction de 1,7 milliard d’euros des APL versées par L’État à la moitié des locataires du parc social. Mais pour ne pas léser ces derniers, le gouvernement imposait une baisse de loyer équivalente appelée « réduction de loyer solidarité ». L’opération était ainsi indolore pour les locataires mais pas pour leurs bailleurs privés de cette recette.

Grâce à un amendement porté par François Jolivet, le gouvernement a accepté un prélèvement plus progressif et un étalement de la réforme sur 3 ans.Fort de son expérience professionnelle dans le secteur, il est souvent désigné comme le monsieur « logement » de l’Assemblée nationale. Il participe notamment à de nombreuses conférences et réunions de travail sur cette thématique, où il présente sa conception du logement de demain.

“Je veux modifier en profondeur le modèle économique et social de notre politique du Logement pour mieux l’adapter aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.”

Le 5 décembre 2017, il publie dans la Revue parlementaire une tribune intitulée « Le logement pour tous » où il fait état de la nécessité d’intégrer dans les modèles économiques la notion « d’immobilier mobile »